Faraj Alexandre Rifai

Auteur franco-syrien, consultant et conférencier

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faraj alexandre rifai en israel

Ils parlent de mon parcours dans la presse israélienne : Mida

Publié le 5 juillet 20255 juillet 2025 par Faraj Alexandre Rifai

Le média israélien Mida consacre un portrait à mon itinéraire personnel et intellectuel : celui d’un Syrien, autrefois prisonnier d’une vision de haine, devenu un soutien lucide d’Israël et de la coexistence.
Un parcours dérangeant pour certains, porteur d’espoir pour d’autres, que je raconte dans mon livre Un Syrien en Israël.

Dans cet article, le journaliste Eldad Beck revient sur mon histoire, mes prises de position et ma volonté de briser les préjugés ancrés des deux côtés du conflit.

« Après le 7 octobre, beaucoup dans le monde arabe sont convaincus que les Juifs vont disparaître. Cela n’arrivera pas. »

Par Eldad Beck

Les semaines qui ont suivi le pogrom du 7 octobre et le déclenchement de la guerre défensive appelée « Épées de fer » ont mis en évidence un phénomène fascinant sur les réseaux sociaux : des Arabes et des musulmans – certains résidant dans leurs pays d’origine, d’autres ayant émigré en Occident – prennent la défense d’Israël, de son droit à exister et à se défendre. Ils critiquent sévèrement le Hamas et les Palestiniens, dénoncent l’islamisme djihadiste radical, exposent l’antisémitisme endémique dans leurs sociétés et la propagande mensongère anti-israélienne. La majorité d’entre eux le font sous leur véritable identité, au péril de leur sécurité et de leur bien-être. Face à la fureur anti-israélienne déchaînée en Occident, leurs voix claires et raisonnables, exprimées en différentes langues, représentent une lueur d’espoir à ne pas négliger. Observateur de longue date du monde arabe, que je parcours régulièrement, je n’aurais jamais cru qu’un tel phénomène serait un jour possible – et ce, en pleine guerre sanglante imposée par les Palestiniens à Israël et à eux-mêmes.

J’ai souhaité m’entretenir avec l’un de ces Arabes et j’ai choisi Alexandre Rifaï, car nous avons le même âge. Nous sommes nés au milieu des années 1960, de part et d’autre de la ligne de front : lui en Syrie, moi en Israël. Nos parcours parallèles présentent d’ailleurs quelques similitudes. Tous deux avons quitté le Moyen-Orient à l’âge de 22 ans pour étudier en France. Tous deux avons franchi, depuis la France, la frontière de l’inimitié : je me suis rendu en Syrie à deux reprises, en 1997 en tant que membre de la délégation officielle du président français Jacques Chirac, et en 2000 lors des funérailles de Hafez el-Assad. Lors d’une troisième tentative en 2010, quelques mois avant le début de la guerre civile en Syrie, les autorités syriennes m’ont interdit d’entrer sur leur territoire et m’ont placé en détention sur le navire avec lequel j’étais arrivé. Alexandre, lui, s’est rendu pour la première fois en Israël il y a un an, au moment des manifestations de Kaplan, et y est revenu récemment pour un second séjour, après le 7 octobre. Cet entretien a été réalisé pendant qu’il se trouvait en Israël.

Alexandre est né à Homs, dans une famille communiste – père sunnite, mère alaouite. Il a grandi à Damas avant de partir pour la France. À Paris, il a étudié à l’école de commerce ESSEC. Aujourd’hui, il est expert en marketing digital, écrivain et scénariste. Le premier scénario qu’il a rédigé, inspiré de sa vie et destiné à être tourné en Syrie, s’est transformé en roman – Grandir ailleurs – à cause de l’éclatement de la guerre civile. Il travaille actuellement sur un second livre, nourri du bouleversement intellectuel qu’il a connu au sujet d’Israël et des Juifs. Il est également très actif sur les réseaux sociaux.

« Jusqu’à récemment, je ne pensais pas qu’un Arabe puisse s’exprimer aussi librement et de façon aussi critique à l’égard du camp arabe », confie Alexandre, en précisant qu’il ne parle qu’en son nom. « Et puis, j’ai commencé à entendre et à voir des Arabes s’exprimer autrement, briser les interdits de pensée et de parole, dire qu’il est possible de faire la paix, qu’il faut intégrer Israël, qu’on peut dialoguer avec les Israéliens, se demander si l’on a tiré la moindre leçon de l’histoire. J’ai toujours voulu visiter Israël, mais je n’osais pas. Je pensais que c’était impossible. Un Syrien en Israël ! Ce sont pourtant les réseaux sociaux qui m’ont encouragé à franchir le pas. Mais aujourd’hui – depuis le 7 octobre – j’entends beaucoup moins de voix comme celles-là. »

« J’ai grandi dans une ambiance de soutien absolu à la cause palestinienne, sans jamais la remettre en question », raconte-t-il. « Cela m’a été inculqué dans le cercle familial, à l’école, dans la rue. Mon neveu est à moitié palestinien. Il s’est opposé au régime d’Assad et est mort en prison. Mais les autorités ne l’ont jamais reconnu comme tel. Je connais la souffrance des Palestiniens. Mais aujourd’hui, je comprends que leur tragédie trouve ses racines dans l’éducation à la haine, dans la violence transmise de génération en génération. Cette haine est aujourd’hui incarnée par le Hamas. Plutôt que de développer la bande de Gaza, ils ont investi dans la haine. Il faut avoir le courage de remonter à ces origines, de dire les choses, car le silence revient à renforcer le discours islamiste. Se taire, c’est donner crédit à l’idée que l’occupation israélienne est la source de tous les maux. Or, il n’y a plus d’occupation israélienne à Gaza depuis 2005. Alors, de quoi parle-t-on ? »

Homs, ville natale d’Alexandre, se situe au nord de Damas, non loin de Hama, où les forces loyales au régime Assad ont perpétré un massacre de masse en 1982 pour réprimer une insurrection des Frères musulmans. Cet épisode a préfiguré les horreurs de la guerre civile syrienne, qui a débuté trente ans plus tard et ravage encore le pays. On estime entre 25 000 et 40 000 les personnes tuées. La ville historique a été presque entièrement détruite. « Il y a de nombreux liens familiaux entre les habitants de Homs et de Hama », précise Alexandre. « Les deux villes partagent une trame démographique et idéologique proche, avec une forte présence religieuse, surtout à Hama, très conservatrice. Mon père est originaire de Homs, ma mère de Lattaquié. Tous deux étaient communistes, issus de milieux très différents. Leur mariage était rare pour l’époque. C’est sans doute grâce à leur communisme que j’ai pu me protéger de la culture environnante. »

Q : Qu’avez-vous appris sur Israël et les Juifs en Syrie ?
R : J’ai grandi dans un environnement très politisé. Avant la guerre du Kippour, on parlait beaucoup d’Israël, du monde arabe, de Nasser, des communistes, des baathistes, des Frères musulmans. Dès mon plus jeune âge, j’étais observateur. J’écoutais attentivement. Je suis presque certain que, jusqu’à la guerre du Kippour, je n’avais jamais entendu le mot « Juif » dans ma famille. On ne parlait pas de religion. On évoquait les Frères musulmans, mais pas l’islam en tant que tel. Le mot « Juif » est entré dans mon vocabulaire à l’occasion de la guerre du Kippour. J’avais huit ans. J’ai vécu cette guerre comme un événement glorieux : enfin, la Syrie attaquait Israël ! C’était une guerre d’honneur pour libérer les territoires et restaurer la fierté arabe. J’ai absorbé ce discours à l’école, à la télévision, dans la rue. Je me souviens des émissions montrant des soldats israéliens prisonniers. Les gens étaient fous de joie. Les femmes poussaient des youyous. Moi aussi, j’étais heureux. J’étais un adolescent très nationaliste. Un jour, après qu’il fut clair que la victoire n’avait pas été si éclatante, un proche est venu chez nous et a dit à ma mère : « Dommage qu’Hitler n’ait pas terminé son travail. Nous n’en serions pas là. » Ma mère lui a immédiatement rétorqué : « S’il l’avait fait, tu aurais été le suivant sur la liste. » Elle était féministe, communiste. Il était pieux. Ils se disputaient sans arrêt. Cette altercation a été très marquante pour moi. Ma mère a coupé les ponts avec lui, et elle nous a dit : « Ne l’écoutez pas, c’est un fanatique. » J’ai vu aussi d’autres manifestations de haine. Une fois, avec ma mère, nous avons vu un avion israélien abattu. Son pilote descendait en parachute. Les gens couraient vers lui. Le chauffeur de taxi a rejoint la foule, puis est revenu nous dire avec enthousiasme : « Je n’ai pas pu le frapper, il y avait trop de monde. Si j’avais pu, je l’aurais découpé en mille morceaux et donné sa chair aux chiens. » Ma mère lui a répondu : « C’est un prisonnier de guerre. On ne touche pas à un prisonnier. Il faut le livrer à la police ou à l’armée. » Elle n’était pas pro-israélienne, mais ses paroles et les contrastes que j’observais ont commencé à me travailler.

Q : Que retenez-vous de la visite de Sadate à Jérusalem ?
R : Je m’en souviens parfaitement. Mon école était au centre-ville. J’habitais loin et je prenais le bus. Ce jour-là, au lieu de la musique habituelle, on diffusait des versets du Coran. Soudain, une voix grave a interrompu la récitation : « Catastrophe pour le monde arabe ! Malédiction sur Sadate ! Il est un traître, il est allé en Israël. » L’école a été fermée. On nous a envoyés manifester sur la place Oumeyyade à Damas. On a brûlé des drapeaux israéliens et américains. Le soir, les actualités ont brièvement montré Sadate serrant la main des dirigeants israéliens, puis longuement des femmes égyptiennes pleurant, se griffant le visage, pour nous convaincre que même les Égyptiens voyaient là une trahison nationale. À l’époque, je ne comprenais pas cette opposition. Il avait fait la paix pour récupérer le Sinaï, où était le problème ? Même si, en toute honnêteté, cela me posait intérieurement question. Ma famille était très politisée. J’étais engagé dans les jeunesses communistes. J’étais très nationaliste. Aujourd’hui, je n’ai plus d’engagement politique. Vers la même époque, j’ai surpris une station de radio israélienne en zappant. J’ai reconnu quelques mots en arabe, j’ai deviné que c’était de l’hébreu. J’ai écouté, sans comprendre. J’ai baissé le volume pour que personne n’entende. Je me suis endormi en écoutant. Aujourd’hui, je suis attiré par Israël, ce pays qui m’était interdit. J’aime écouter l’hébreu dans les rues de Tel-Aviv. J’ai l’impression de rêver. C’est ma deuxième visite, et l’émotion est intacte.

Q : Quand avez-vous commencé à changer de point de vue sur Israël et les Juifs ?
R : Cela a été un processus long, lent, progressif. Il a débuté à mon arrivée en France, en 1987. Pour la première fois, j’ai rencontré des Juifs. Ce furent d’abord mes enseignants, puis des camarades d’université. J’avais intégré une grande école. J’étais content, fier, mais je ressentais une gêne en face de ces Juifs : je ne savais pas pourquoi. Cela m’intriguait. Je les observais. Je constatais que certains étaient plus cultivés que moi. Je cherchais chez eux des signes de supériorité. Il n’y en avait pas. Ils étaient comme moi. Je n’arrivais pas à les détester. Et cela me posait problème, car on m’avait appris à les haïr. Petit à petit, j’ai réalisé que ce que j’avais reçu comme vérité en Syrie était peut-être un tissu de mensonges. Mais à cette époque, je ne savais pas encore ce qu’il en était réellement. J’étais dans l’entre-deux.

Puis il y a eu un second tournant, plus net : la guerre civile en Syrie, en 2011. Un effondrement. J’ai vu la Syrie basculer dans l’horreur. J’ai vu la propagande. J’ai vu les mécanismes de la haine à l’œuvre. Je les ai reconnus. J’ai vu les islamistes armés prétendre être des victimes alors qu’ils commettaient des crimes. J’ai compris comment un peuple peut être manipulé, embrigadé, poussé au suicide. Et cela m’a renvoyé à ce que j’avais entendu sur Israël : n’était-ce pas la même chose ? C’est à ce moment-là que j’ai décidé de lire l’histoire du conflit israélo-arabe, mais cette fois-ci de façon rigoureuse, avec des sources diverses. J’ai voulu comprendre.

Q : Et qu’avez-vous découvert ?
R : J’ai découvert que beaucoup de ce qu’on m’avait dit était faux ou tronqué. Que la réalité était infiniment plus complexe. Qu’Israël n’était pas ce monstre qu’on m’avait dépeint. J’ai été bouleversé par la pluralité de la société israélienne, par sa vivacité démocratique, par son rapport critique à elle-même. J’ai compris que ce pays, loin d’être parfait, se battait pour sa survie dans un environnement hostile, souvent trahi par ses interlocuteurs. J’ai aussi découvert que les Juifs avaient été chassés de presque tous les pays arabes. Comment avais-je pu ne jamais l’entendre avant ? Comment avais-je pu croire que les Juifs étaient des colonisateurs venus d’Europe, alors que la moitié d’entre eux viennent du monde arabe ?

C’est en découvrant cela que j’ai décidé de venir en Israël, en tant qu’Arabe syrien, pour voir de mes propres yeux, pour parler aux gens, pour comprendre. Ma première visite, il y a un an, a été un choc. Je me suis promené, j’ai visité, j’ai parlé avec des gens dans la rue. Je n’ai jamais été insulté. Jamais agressé. Personne ne m’a regardé de travers. J’ai été traité comme un être humain. Cela m’a profondément ému. C’est cette humanité, cette normalité qui m’ont ouvert les yeux. Je suis revenu une seconde fois, après le 7 octobre, car je voulais témoigner de ma solidarité avec les victimes, avec ce peuple blessé. Et j’ai vu une société en deuil, mais digne. Une société qui doute, qui débat, qui se remet en question, même en pleine guerre. J’ai vu un peuple qui ne se laisse pas emporter par la haine, malgré les atrocités subies.

Q : Comment percevez-vous la réaction du monde arabe depuis le 7 octobre ?
R : Je suis effrayé. Ce que je vois et entends me glace le sang. Je vois des foules en liesse dans les rues, je vois des enfants glorifiant le massacre, je vois des intellectuels justifier l’innommable. J’entends des appels au génocide, des discours délirants sur la fin d’Israël, sur la destruction des Juifs. Et cela vient de partout : des mosquées, des universités, des médias. Cela dépasse la question palestinienne. C’est une haine irrationnelle, archaïque, pathologique. Et ce qui m’inquiète encore plus, c’est que cette haine contamine l’Occident. Elle gagne les campus, les médias, les partis politiques. On voit les mêmes slogans, les mêmes mensonges, les mêmes justifications. C’est comme si le monde avait perdu la raison.

Je suis choqué par le peu d’empathie que suscitent les victimes israéliennes. On parle de « contexte », on relativise, on détourne le regard. On oublie que ce sont des civils, des femmes, des enfants. J’ai l’impression qu’en Occident aussi, les Juifs sont redevenus des boucs émissaires. Cela m’effraie. Cela me rappelle les pires heures de l’histoire. Et cela me donne envie de me battre, à ma modeste échelle, contre cette dérive.

Q : Vous avez dit qu’il y a quelques années encore, vous n’auriez pas osé dire ce que vous dites aujourd’hui. Qu’est-ce qui vous a libéré ?
R : D’abord, l’exil. Le fait de vivre en France, dans une société libre, où je peux m’exprimer sans risquer la prison ou la mort. Ensuite, les réseaux sociaux. Ils permettent d’entrer en contact avec des gens du monde entier, de lire d’autres points de vue, de s’informer autrement. Mais surtout, ce qui m’a libéré, c’est la vérité. Quand on découvre qu’on a été trompé toute sa vie, qu’on a été instrumentalisé, qu’on a haï pour rien, on ressent d’abord de la colère, puis un immense soulagement. On se sent enfin libre. Et cette liberté, je veux en faire bon usage. Je veux dire aux Arabes : arrêtons de haïr, arrêtons de nous mentir. Osons regarder la réalité en face. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons avancer.

Q : Et aux Israéliens, que voudriez-vous dire ?
R : Tenez bon. Ne vous laissez pas abattre. Après le 7 octobre, beaucoup dans le monde arabe – et même en Occident – sont convaincus que les Juifs vont disparaître. Je leur dis : cela n’arrivera pas. Vous êtes là, et vous resterez là. Vous avez bâti un pays admirable. Vous avez surmonté mille épreuves. Vous survivrez à celle-ci aussi. Mais pour cela, vous devez rester unis, rester fidèles à vos valeurs. Ne vous laissez pas entraîner par la haine. Continuez à dialoguer, même avec vos ennemis. Continuez à tendre la main à ceux qui veulent la paix. C’est votre plus grande force.

🔗 Lien de l’article (en hébreu) sur Mida

🔗 Retrouver le livre Un Syien en Israël de Faraj Alexandre Rifai

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